La vida de Lindanita·Positive attitude

Ces petits bonheurs qui rendent la vie meilleure #27

Et bien le bonjour à vous toutes et tous, les habitué(e)s comme les petits nouveaux. La dernière fois que je venais écrire un article ici, j’avais encore trente-cinq ans, j’avais moins de rides et encore moins de cheveux blancs. J’avais fêté mon anniversaire un peu avant et je me sentais encore jeune et fraîche (le passage aux trente-six ans a été rude pour moi, le début de la fin, mais ici n’est pas le sujet de cet article). Mais mieux vaut tard que jamais je pense, parce que mon blog n’est pas mort, non non non! Espérons qu’il soit comme un phénix et qu’il renaisse de ses cendres (une fois de plus… Chut, vous n’avez rien vu, rien entendu qui dirait le contraire!).

J’ai plein de petits bonheurs qui rendent la vie meilleure en stock, dans un coin de ma tête (si si, il y a une case exprès pour eux, case où je fourre mon nez en période de spm ou de jours down et ça aide vraiment beaucoup). Alors en voici une cargaison rien que pour vous!

♣ L’odeur des bretzels qui sortent juste du four (parce que oui, on peut les acheter crus et congelés pour les cuire à la maison. Avec du sel? Avec fromage? Pour accompagner un guacamole maison? Les choix sont infinis!).

♣ Faire un tour de kayak sur le Fulda, en famille (ou presque, Alexander était resté à la maison) et voir plein de familles de cygnes autour de nous et même une libellule a voulu faire un bout de chemin sur une de mes mains (c’était drôle de la voir s’accrocher à mes doigts!).

♣ Retourner une nouvelle fois quelques jours à Dresden et être logés à nouveau par notre ancienne propriétaire là-bas (même que nous pouvons la tutoyer et l’appeler par son prénom. Il était temps tout de même car nous la connaissons depuis déjà quatorze ans. Mais j’avoue, cela fait trèèès drôle!).

♣ Le duo Ed Sheeran / Vianney. Ai-je besoin d’ajouter plus de mots pour expliquer ce petit bonheur, ce petit bonbon qui arrange tous (presque tous) mes problèmes (et puis, oh oui Ed, chante-moi encore en français, je fonds totalement ♥).

♣ Aller à un concert d’Ed Sheeran, une nouvelle fois, encore une fois ♥ Y aller seule me permet de m’immerger à 100% dans la musique, dans cet inconnu qui me transporte hors de ma zone de confort, qui m’amène hors des sentiers battus que je connais au quotidien. C’est un challenge et aussi un rendez-vous avec moi-même qui me permet de me recentrer sur moi car je sais que je reviendrais plus forte et heureuse après cette parenthèse musicale (et puis cerise on the cupcake, j’étais placée dans les tribunes en vip. Je ne vous raconte même pas le confort du siège qui était complètement rembourré! C’était parfait pour attendre Edichou parce que j’ai été debout durant tout le concert, bien évidemment!).

♣ Aller dans une école de danse avec les enfants, pour les enfants. Mais au final, cet endroit est devenu un de mes « happy places » grâce à la bonne humeur qui y règne. Tout le monde se tutoie, les mamans des autres enfants sont devenues des amies et je suis aussi excitée que les enfants d’y aller car je sais que je vais retrouver mes copines pour discuter et rire aux éclats autour d’un latte macchiato (et puis Alexander a rencontré là-bas la fille qui fait battre son coeur un petit peu plus fort ♥).

♣ Justement, en parlant de rencontres qui font battre le coeur un peu plus fort, la maman de cette fille dont je vous parle juste avant est devenue une amie très chère à mon coeur. Nous étions destinées à nous rencontrer, c’était écrit. Pour celleux qui n’avaient pas suivi l’histoire sur instagram : je m’étais inscrite sur le groupe des latinos de ma ville (oui, je me suis inscrite aussi sur le le groupe des français de ma ville, ne vous affolez pas, haha!). Et donc, dans ce groupe, je me présente, j’explique comment est constituée notre famille (famille franco-chilienne, expatriée en Allemagne avec trois enfants parlant allemand et espagnol) et Alma me répond que sa famille présente presque les mêmes caractéristiques, elle vient du Mexique, son mari est français, ils ont deux enfants, un de l’âge d’Alexander, l’autre de l’âge de Tobias. Nous échangeons en privé sur facebook (oui meta, si vous voulez, mais pour moi, cela sera toujours facebook!) et nous nous disons que cela serait bien que nous nous rencontrions un de ces jours. Les jours passent mais aucun rendez-vous n’est pris. Et puis un jour, au détour du coin jeu de l’école de danse, j’entends une maman parler en espagnol avec son petit garçon. Je prends mon courage à deux mains (croyez-le si vous le voulez, je suis assez timide de nature!) et je lui dis la question la plus bateau qui soit : « mais vous parlez espagnol tous les deux? » et là, elle se retourne et me dit oui, tout en enchainant « mais je te connais! ». Ascenseur émotionnel bonjour, je me demande rapidement comment cela est possible et la voilà qui m’explique que nous avions discuté ensemble sur facebook, son mari est français et tout le reste de l’histoire. Le hasard fait si bien les choses! Nous sommes donc passé d’une simple discussion sur internet à des rendez-vous hebdomadaires à l’école de danse des enfants. Plus nous discutions, plus nous avions de points en commun. Pour faire simple (pas concis, c’est trop tard! Et puis d’abord, j’adore parler de cette histoire!), il y a des gens qui arrivent dans votre vie, comme ça, sans prévenir et vous vous demandez comment vous aviez pu vivre sans eux avant (cela vous est aussi arrivé ce genre d’histoire?).

♣ Proposer justement à cette amie, sur un coup de tête, d’aller voir Lady Gaga en concert. Elle a accepté tout de go (ne me demandez pas d’où je sors cette expression, elle a voulu être présente avec nous aujourd’hui dans cet article haha!) et nous voilà parties un jour et une nuit à Düsseldorf pour aller voir Mother Monster sans maris et sans enfants. Et what happens in Düsseldorf stays in Düsseldorf (la dernière fois que j’étais partie avec une amie comme ça, c’était en 2011 avec la marraine d’Alexander et il n’était pas encore né!).

♣ Prendre le temps, une fois par mois, d’aller dans un bar à ongles pour me faire poser une manucure gel. J’en rêvais depuis des années, et puis un jour, petite folie, je suis rentrée dans un bar à ongles devant lequel je passais régulièrement, comme ça, pour demander des renseignements. Je suis ressortie avec ma première manucure et une carte de fidélité! Je demande à chaque fois la même personne, je peux prendre rendez-vous par whatsapp et quand c’est mon tour d’avoir une manucure, c’est tout aussi bien que chez le coiffeur, nous nous parlons comme si nous nous connaissions depuis des années, elle prend des nouvelles des enfants, j’ai le droit à un café et même un petit chocolat (je prévois une double date en novembre avec Valentina, pour son anniversaire. Nooon, pas de folie de son côté, elle n’aura pas de gel, rien de barbare pour ses petits ongles mais une tasse de chocolat chaud, des ongles limés, un vernis adapté aux enfants et un massage des mains à la fin. Presque tout comme maman en somme!).

♣ Offrir des joncs bouddhistes de chez Cherie Sheriff à mes amies. J’en ai toujours à mes poignets depuis des années et on me dit souvent qu’ils sont très beaux. Les premières fois que mes amies proches les voyaient, elles me demandaient ce que c’était, ce qu’ils signifiaient et si elles pouvaient les essayer (« pour voir comment ça donne sur moi tu sais! »). Souvent, elles portaient la même taille que moi, je leur disais de garder le jonc qu’elles avaient au poignet, cadeau ♥ Quand nous nous retrouvons par la suite, elles sont heureuses de me les montrer, et souvent elles souhaitent en acheter pour leurs amies à elles ou bien encore leurs familles. Certaines m’ont dit qu’elles étaient contentes de les avoir reçus de ma part, comme ça, elles m’avaient toujours un peu auprès d’elles (et là, j’attends ma commande car il y a de nouvelles couleurs qui me plaisent beaucoup beaucoup beaucoup!).

♣ Faire un tour de moto avec the Husband. Cette sensation de liberté quand nous prenons de la vitesse, c’est si puissant! Nos sorties cette année se comptent sur les doigts d’une main mais je les ai savourées à chaque fois (Alexander et Valentina ont aussi eu le droit de faire quelques sorties avec leur père et ils sont fiers de raconter ça à l’école!).

♣ Retourner enfin au Chili! L’attente était bien trop longue depuis notre dernier voyage en 2019. Cela a été une grande préparation avec tout ce que nous devions préparer à cause du coco et des obligations pour rentrer sur le territoire chilien. Nous avons passé énormément de temps à la campagne, dans la seconde maison de mes beaux-parents. C’était si ressourçant, si reposant. A part le bruit des oiseaux, nous n’entendions rien du tout (nous voulons essayer d’y retourner l’année prochaine, à la même période que notre dernier voyage car les enfants ont trois semaines de vacances à Pâques. Et je disais essayer d’y retourner parce que les prix des vols ont flambé en quelques semaines… Quelqu’un aurait un code promo, un site à nous recommander pour acheter nos billets? En vous remerciant!).

♣ Je ne suis pas retournée en France depuis six ans. Depuis des années, je me sens plus chilienne que française même! J’ai adopté les habitudes de ce pays, ses coutumes aussi. Alors pour honorer mon pays d’adoption, à notre retour du Chili, je me suis offert ce magnifique tatouage. Ce sont des copihues (lire copioué), la fleur nationale du Chili, et elles sortent d’une graine de vie. J’avais trouvé une illustration sur internet de ces fleurs que je voyais peu dessinées, je l’ai envoyée à mon amie tatoueuse (elle a fait tous mes tatouages) pour qu’elle puisse s’en inspirer et je lui ai aussi demandé d’inclure une fleur de vie. Normalement, ma tatoueuse étant très demandée (elle n’a plus de rendez-vous libres avant 2023!), il faut être sur liste d’attente. Alors quand elle m’a proposé de passer la voir deux jours après nos échanges, j’étais joie! Elle a fait le dessin en dix minutes et a totalement compris ce que je voulais, encore une fois. J’ai donc maintenant le Chili dans la peau, et j’en suis fière (est-ce que je voudrais d’autres tatouages? Bien sûr, quelle question!).

♣ Aller faire un barbecue chez le professeur d’Alexander avec les autres parents, les autres enfants, leurs frères et leurs soeurs. Nous nous sommes tous retrouvés avant dans un parc non loin de là pour que les enfants puissent se dégourdir les jambes, jouer au foot, faire du roller et boire des rafraîchissements offerts par le professeur. Chacun devait emmener ce qu’il allait mettre à cuire, certains parents ont aussi proposé des desserts, d’autres des salades. De notre côté, nous avions fait des brochettes et j’avais préparé une salade chilienne qui a fait son effet. C’était incroyable le nombre d’enfants qui sont venus se resservir alors que je pensais revenir à la maison avec presque la totalité de ce que j’avais préparé (ce n’est pas commun ici en Allemagne de voir des enfants manger une salade d’oignons et de tomates, surtout s’il y a de la coriandre et du persil dedans!)! J’ai aussi trouvé ça fou cette invitation de la part du professeur, parce que cela faisait beaucoup de monde chez lui tout à coup, et les enfants allaient dans toutes les pièces, sans aucun stress des parents ni du professeur (je n’aurais pas pu de mon côté, trop de stress!). J’espère que ce sera aussi le professeur principal de Tobias quand il rentrera à l’école l’année prochaine (parce que si vous ne le savez pas, en Allemagne, les enfants ont le même professeur principal pendant tout leur primaire).

♣ Ce prochain bonheur, on pourrait dire que c’est un remake de Roméo et Juliette mélangé à une bromance (il va falloir que j’arrête de mettre des mots anglais partout comme ça… Mais non en fait, c’est comme ça dans ma tête, tout le temps, de jour comme de nuit, le mélange de langues est constamment présent!). Deux semaines avant la reprise de l’école par chez nous, il faisait encore très chaud en journée alors nous ouvrions en grand les fenêtres une heure avant d’aller dormir pour essayer de rafraîchir l’atmosphère dans les chambres. J’étais sur le point de fermer la fenêtre dans la chambre de Valentina quand j’ai entendu dans la rue juste en dessous : « Mamá, mamá, se va el perro! » (traduire par maman, le chien s’échappe!). Il était plus de vingt-et-une heures alors je me suis posée des questions : est-ce que j’ai bien entendu? La chaleur me fait-elle vriller le cerveau? Si tout va bien dans ma tête, comment cela se fait-il qu’un enfant parlant espagnol passe si tard sous ma fenêtre (quand tu as des enfants, toi-même tu sais que vingt-et-une heures, c’est tard! XD)? Ni une, ni deux, je crie (d’un ton modéré, n’oublions pas que nous vivons en Allemagne) : « Hola! Hablan español? » (je pense que tout le monde peut traduire ça non? Hahaha!). Etes-vous prêt(e)s à une petite retranscription de notre discussion? Allez, c’est parti (en français, cela va être plus simple comme ça. Et n’oubliez pas que j’étais à la fenêtre de la chambre de Valentina et la personne interpellée dans la rue juste en dessous) : « ouiii! Coucou! », « Je me disais bien que je n’étais pas folle! Mais d’où venez-vous à cette heure? », « De là-bas (dit-elle en pointant une rue derrière elle) », « Ah, vous logez chez des amis? », « Non, pas du tout, nous louons une maison dans la rue derrière depuis le début de l’année », « Hein? Mais non! Et de quel pays venez-vous? », « D’Argentine! », « Mais nooon, mon mari est chilien, je suis française et nous ne savions même pas que nous avions de nouveaux amis dans le quartier. Attends, je descends pour que nous arrêtions de crier comme ça, on va finir par nous faire des réflexions des voisins! ». Et voilà que je me retrouvais avec Lucia, ses trois enfants et ses deux chiens devant chez nous. Alexander, Valentina et Tobias n’ont pas tardé à nous rejoindre pour faire connaissance. Les circonstances avaient été parfaites ce soir-là. Le mari de Lucia était au restaurant avec un ami venu leur rendre visite et elle devait sortir les chiens avant de coucher les enfants. Normalement, c’était son mari qui les sortait, mais pas le jour de notre rencontre (évidemment, il était au restaurant enfin! Je vois qu’il y en a qui suivent, merci!). Ses enfants et les miens jouaient déjà ensemble dans la rue alors que nous nous séparions. Valentina est aux anges car elle a trouvé une amie de presque son âge, elle parle espagnol et un peu allemand, donc elles s’entraident pour acquérir du vocabulaire dans les deux langues (donnant donnant quoi parce que Valentina parle essentiellement allemand). J’ai enfin de nouveau une amie dans le quartier avec qui je peux partager de bons moments, tout en parlant espagnol latino, sans avoir la langue qui accroche sur certains mots ou la tête qui bloque sur l’interprétation d’un mot ou d’une phrase. Elle a cette façon d’être, si latine, qui me rend heureuse avec ses yeux pétillants et ce grand sourire qui illumine son visage à chaque fois que nous nous retrouvons. Je suis vraiment heureuse qu’elle (et sa famille bien évidemment) soit entrée dans ma vie (c’était juste quand j’en avais le plus besoin… la loi de l’attraction, vous connaissez? Cela fonctionne très bien, en voici la preuve!).

♣ Et pour terminer sur un petit bonheur tout simple mais que j’adore et qui se répète régulièrement à la maison : faire le repassage devant « pitch perfect », parce que bon, il est génial ce film non (et quelle satisfaction de voir mon linge plié et repassé prêt à être rangé dans les placards et tiroirs des chambres)?

Et voilà, mes petits bonheurs qui rendent la vie meilleure sont là, mais les vôtres alors? Racontez-moi tout, j’ai hâte!

La vida de Lindanita·Ma sclérose en plaques et moi·Positive attitude

Ma sclérose en plaques et moi : « Madame, vous prendrez bien un petit traitement? »

relaxrelax

Cet article était dans mes brouillons depuis le mois de février. J’ai effacé tout ce que j’avais écrit car c’était en partie obsolète. Il valait mieux que je reprenne tout depuis le début.

Je vous parlais alors de cette demande que j’avais ouverte en septembre l’année dernière pour avoir le droit à une carte d’handicapée, car oui, breaking news, tous les handicaps ne sont pas visibles. « Mais oh, c’est bon Linda là, tu n’es pas aveugle, tu n’es pas en chaise roulante, tu ne crois pas que tu abuses un peu enfin? », voilà le type de commentaires que j’ai reçu à l’époque pour « essayer » de me faire comprendre que ma demande n’était pas justifiée. Grand bien vous fasse chers interlocuteurs de l’ombre, merci d’avoir pris de votre temps si important pour créer un nouveau compte sur instagram afin de déverser votre fiel sur ma petite personne. Je voulais juste en parler, pas recevoir un de vos conseils avisés sur la question « non, parce que tu comprends, ma tante Arlette en sait plus que toi parce que sa copine Jeanine est passée par là dans les années 80 en Suisse normande ». Quoi j’abuse? Juste un tout petit peu, vraiment. J’ai ouvert cette demande pour avoir de l’aide dans mon quotidien, avec mes enfants et notre maison car à vouloir en faire trop pour que tout soit parfait, la grande stressée que je suis n’en menait pas large quand elle sentait qu’un de ses yeux tirait ou faisait des claquettes (comprendre, sautait dans tous les sens sans demander la permission). Et puis conduire, ma plus grande joie comme ma plus grande crainte : je ne me sens pas sûre au volant donc cela me produit du stress, j’ai du mal à supporter la lumière artificielle donc coucou les fards des autres voitures quand je suis sur la route. Double peine quoi. Mais revenons à nos moutons.

Afin de mener à bien cette demande, j’ai dû prendre un rendez-vous chez mon neurologue de l’époque, neurologue que j’évitais comme la peste car il avait le don de m’infantiliser comme aucun médecin ne l’avait fait. A bientôt trente-cinq ans, c’est vexant voyez-vous de se sentir rabaissée de la sorte, mais bon, je tenais à avoir tous les petits papiers que mon dossier demandait. Quand je les ai revu, lui et son sourire narquois, je n’en menais pas large. J’avais raison car la première chose que mon ex-neurologue m’a dit d’un ton hautain, fut « ah ça y est, on s’est fait une raison et on va enfin prendre un traitement comme tout le monde? ». Je? Hein? Comment? Pour rappel, après une prise de six mois du traitement plegridy, j’ai tout arrêté car je suis tombée enceinte de mon troisième enfant, je l’ai allaité pendant presque un an et au vu des effets secondaires que ce traitement m’avait provoqué, j’ai décidé de ne plus rien prendre car les autres options que l’on me proposait n’étaient guère meilleures. Je lui ai dit que je venais surtout pour discuter avec lui, pour qu’il m’aide à remplir mon dossier vu que bon, c’était mon neurologue mince! Il a été clair et m’a répondu sèchement : « premièrement, vous allez passer une irm et on verra après ce que moi, je décide ». Suis-je une chose pour que l’on me parle de la sorte? Et le « moi je » m’a énormément énervé sur le coup. Bon allez, vas-y Duchnock, prenons rendez-vous pour en finir au plus vite. L’irm se passe, retour chez le neurologue : « ah mais ce n’est juste pas lisible, moi je ne travaille pas avec ça! Allez en passer une autre. Vous me faites perdre mon temps! ». Cela devenait de la maltraitance médicale à ce point. Rebelote, nouvelle irm. Retour chez le sacro-saint neurologue de mon coeur : « bon beh il y a quelques nouvelles taches mais ce n’est pas si grave. Le plus important, c’est de commencer un traitement ». « Mais elles sont où les nouvelles taches? ». « Moi je les vois, c’est suffisant pour poser un diagnostic. Alors il y a ce traitement que je vais vous donner vu que vous ne voulez plus du plegridy parce qu’attention, vous déclarez avoir des effets secondaires qui selon moi, ne sont pas vérifiables ». « Depuis 2015, année durant laquelle j’ai pris ce traitement, mes mains ont commencé à devenir très sèches, mes bouts de doigts se coupent et saignent régulièrement me laissant dans l’impossibilité, certains jours, d’écrire ou même de fermer le bouton de mon pantalon ou bien même une couche. Aucune crème ne m’a aidé et cela m’handicape au quotidien. ». « Mais c’est dans votre tête! Vous les femmes, vous exagérez toujours! Je vous dis que ce n’est pas possible ». Et hop, rajoutons la misogynie à ce très cher homme. Je lui ai dit de me donner plusieurs possibilités de traitements avec des documents que je pourrais étudier chez moi tranquillement avant de commencer quoi que ce soit. Il a pris un post-it sur le coin de son bureau, m’a écrit trois noms de traitements dessus, m’a tendu le fameux post-it en me disant que je pouvais faire mes recherches sur internet si je voulais en savoir autant. Mais il me semble évident de vouloir savoir ce que l’on inflige à son corps non? Acte manqué ou non, ce post-it est resté quelques jours sur mon bureau pour disparaitre sans laisser la moindre trace. J’aurais eu des documents, cela n’aurait pas été la même chose, j’en suis sûre.

J’ai décidé de ne pas donner suite à tout ça parce que je ne voulais pas que l’on m’oblige à prendre des traitements aussi forts sans comprendre.

Et puis en janvier dernier, une nouvelle poussée est arrivée, sans crier gare, comme à chaque fois (c’est la magie de la sclérose en plaques haha! Encore une fois, je ris de la situation mais ce n’est pas drôle, du tout). Cela a commencé par de la grande fatigue, j’avais du mal à me remettre de nos vacances de Noël. Pas à cause d’abus en tous genres comme on peut en faire pendant les fêtes mais parce que j’ai tout donné pour faire plaisir à ma famille en faisant de bons petits plats, en sortant régulièrement avec eux faire des promenades, en jouant avec eux aussi tout en rangeant et nettoyant (parce que je suis une control freak…). Et puis avec le retour à l’école et au jardin d’enfants, je pensais pouvoir souffler un peu. C’était sans compter sur les vilains virus qui se sont acharnés sur les enfants. Ils venaient à tour de rôle dormir avec nous la nuit car la fièvre avoisinait les quarante. Cela a duré une semaine et demie, et moi je veillais sur eux au lieu de dormir. Finalement, ce retour à la routine avec un tel rythme effréné a eu raison de moi. Le dessous de mon œil droit a commencé à faire des claquettes à n’en plus finir. Comme d’habitude, j’ai minimisé les choses et je me suis dit que maintenant que les virus nous avaient lâchés la grappe, ça « allait passer ». C’est devenu de pire en pire. D’un côté de mon visage, j’avais l’air encore « fraîche » et de l’autre, on aurait dit que c’était ma mère qui était en face de moi, comme si j’avais pris vingt ans dans la tronche. Finalement je me suis décidée à aller chez notre médecin traitant pour qu’il puisse me dire ce que cela pouvait être. Il a pris vingt bonnes minutes pour discuter avec moi et m’ausculter. En est ressorti un cas de fatigue chronique (sans rire) mais il voulait tout de même que je fasse une prise de sang complète et que j’aille voir mon neurologue. Ok, je note mais si on peut éviter, ça serait mieux quand même! Je suis revenue au cabinet le lendemain et on m’a pris une bonne dizaine de tubes. Après avoir eu les résultats, tout était parfait sauf mon taux de vitamine D qui était bien en dessus du seuil minimum. Ça sera donc une cure digne d’un cheval pour voir si ça arrange ma fatigue et surtout mon visage. J’ai continué à aller de l’avant. Et puis une semaine après, j’ai commencé à être nauséeuse au volant et je ne supportais plus la vue des phares des voitures. Ça me donnait mal à la tête aussi. Je me suis vraiment rendue compte qu’un truc clochait quand j’ai commencé à avoir du mal à lire les sous-titres de ce que l’on regardait à la télé. Si je fermais un œil, c’était très clair. Les deux en même temps, ils apparaissaient en double ou bien encore en 3D. J’ai fait le même exercice en voiture et c’était le même cas de figure. Je me suis rendue à l’évidence, je faisais une nouvelle poussée, et différente encore des deux premières. J’ai appelé le lendemain mon neurologue, je n’ai jamais pu parler à qui que ce soit. Balec, je me suis présentée au cabinet disait que je faisais une poussée. Mon neurologue n’était pas là mais ils m’ont fait des examens, j’ai vu un autre neurologue (tout aussi antipathique que son collègue) et il m’a donné une ordonnance pour faire une cure de trois jours de cortisone en perfusions. Selon le dosage, elle était moins forte que la première. C’était déjà ça de gagné! Les deux premiers jours, Tobias était avec moi et cela a rendu « l’épreuve » plus endurable. C’est vraiment à partir du troisième jour que j’ai senti les effets de la cortisone sur mes maux (par contre, j’étais comme une pile!).

Je suis retournée passer une irm fin février et pour la dernière fois, je suis allée voir mon ex-neurologue pour discuter d’un traitement parce que la peur m’avait envahie. Je ne voulais plus vivre en angoissant de faire une nouvelle poussée. Mon ex-neurologue m’a alors passé un savon, en me disant que je l’avais cherché, que c’était de ma faute si j’en étais arrivée là. Il m’a proposé deux traitements : celui qui avait comme effet secondaire d’être malade, du style gastro permanente (« oh beh ça va, vous sortez moins ou vous prévoyez le coup! ». Mais oui bien sûr! Et mes enfants se débrouillent tous seuls pour aller au jardin d’enfants par exemple?) et celui qui provoquait des changements au niveau de la peau (non merci, avec l’état de mes mains, j’ai déjà donné). « Je vous laisse une semaine. On se revoit et on commence un des deux traitements. Je sais ce qui est bien pour vous, je suis le médecin ». Et de la maltraitance médicale, encore! J’ai donc repris un rendez-vous, pour ne pas recevoir de nouvelles réprimandes de sa part. Je n’y suis jamais allée. C’était terminé, il fallait que je change de cabinet au plus vite.

J’ai d’abord regardé sur le site jameda, un site qui se présente comme un annuaire des médecins de tous types en Allemagne avec en plus des évaluations laissées par des patients (et les Allemands ne sont pas doux quand ils donnent des notes, croyez-moi!). Rien ne me convenait autour de chez moi alors j’ai étendu ma recherche et je suis tombée sur un cabinet dont tout le monde faisait l’éloge, à une trentaine de kilomètres. J’ai pensé que je n’allais avoir aucune chance d’être acceptée (certains cabinets refusent les nouveaux patients) mais comme une nouvelle neurologue était arrivée, j’ai eu un rendez-vous rapidement.

La veille avant le rendez-vous, j’ai préparé tous les résultats et rapports que j’avais en ma possession pour parler de mon cas à ma nouvelle neurologue. Le changement a été merveilleux! Une personne humaine, qui ne juge pas, qui prend son temps pour tout expliquer et qui sourit (oui, je le voyais malgré le masque grâce à ses yeux pétillants). Je lui ai parlé de mon ex-neurologue pour savoir si elle le connaissait, le cas échéant, ce qu’elle pensait de lui. Ses yeux ont fait plusieurs tours et elle les a finalement levé au ciel : « il n’est pas un confrère que je recommanderais ». Je lui ai aussi dit que de nouvelles taches étaient apparues sur ma dernière irm de contrôle, mais que je ne savais pas à quoi cela correspondait. Elle m’a alors invité à passer derrière elle pour regarder les différents clichés de mes irm sur son ordinateur. « Mais viens donc plus près enfin, je veux que tu puisses voir ce qui se passe dans ta tête et où sont les taches. On va même les compter ensemble pour que tu constates l’évolution de ta maladie » (nous étions au début des mesures de distance de sécurité prises vis-à-vis du coronavirus). Elle m’a par la suite expliqué que ma dernière poussée avait été conséquente puisque de nombreuses nouvelles taches étaient apparues, et dans des endroits du cerveau qui sont plus délicats que d’autres. « J’aimerais que tu considères l’option d’un traitement. Je vais te donner des prospectus qui t’expliqueront bien tout ce que tu dois savoir. Mais n’hésite pas à prendre des notes lors de ta lecture, je serais ravie de t’aider ». Elle m’a dit au revoir en me donnant une petite tape sur l’épaule tout en me disant « ne t’inquiète pas, tu vas y arriver ». Mais sur quelle sainte femme étais-je tombée?

C’est grâce à cette femme que je prends actuellement un traitement, le copaxone. Lors du rendez-vous qui a suivi notre première rencontre, ma neurologue a fait entrer tout d’abord une psychologue pour discuter avec moi. Elle voulait savoir que je faisais cela de mon plein gré, sans être obligée par qui que ce soit. Elle m’a aussi expliqué la posologie de mon traitement, me l’a fait répéter pour savoir si j’avais bien tout compris et savoir ce que cela engendrait (je me pique trois fois par semaine, le lundi, le mercredi et le vendredi avec un auto-injecteur. Vous pouvez voir une vidéo du procédé ici). Cette même psychologue a alors laissé sa place à une infirmière qui m’a de nouveau expliqué ce qu’allait être les injections trois fois par semaine. C’est elle aussi qui a ensuite pris un rendez-vous pour moi avec une infirmière à domicile pour qu’elle m’aide à me piquer la première fois à la maison. Cette personne a aussi été d’une grande aide pour moi. Elle est venue deux fois à la maison avec des livres à colorier pour les enfants et un carnet explicatif pour qu’Alexander puisse le lire sans souci afin de comprendre ce que j’allais faire avec toutes les piqûres qui étaient dorénavant dans le frigo. Elle l’a laissé toucher le matériel et lui a montré comme placer une piqûre dans un auto-injecteur. Nous nous sommes même croisées lors de nos vacances à Dresden cet été. N’était-ce pas un signe que tout allait bien se passer? Ni l’une, ni l’autre ne savait que nous allions nous retrouver dans la cour du Zwinger, à plus de trois cents kilomètres de chez nous! Et puis, elle m’envoie de temps en temps des messages sur whatsapp pour savoir comment je vais.

Finalement, si j’ai un doute, si je pense faire une poussée, ma neurologue me rappellera personnellement dans la journée (après un appel à son cabinet auparavant, bien évidemment, elle n’est pas devin non plus!) pour savoir comment je vais, elle s’arrangera pour me trouver une place en urgence le lendemain et elle me recevra ensuite pour discuter. Cela est déjà arrivé deux fois et à chaque fois, elle a toujours été aussi aimante avec moi.

Comme quoi, il faut être entouré des bonnes personnes pour aller de l’avant, c’est important. Il faut aussi écouter son instinct et oser demander de l’aide, ne pas s’enfermer dans sa peur et toujours penser que quelque chose de meilleur n’est pas loin, il faut juste y croire et tout faire pour y arriver. Si je n’avais pas changé de cabinet, je n’aurais sûrement pas commencé un nouveau traitement. Il y a des jours avec, il y a des jours sans, il ne faut pas se leurrer. Un jour, je me piquerais sans problème, entre deux gorgées de thé et en lavant l’instant qui suit les dents de Tobias. Et le surlendemain, je serais allongée sur le canapé à me répéter que je me suis mal piquée parce que ça me brûle, que ça tire et je ne penserais qu’à ça toute la soirée. Je ne suis pas un robot, je ne peux pas tout faire parfaitement et c’est normal. Cette maladie est arrivée dans ma vie en 2015 et je suis fière du chemin que j’ai parcouru depuis. Ma sep est une partie de ma vie, certes, mais ce n’est pas ma vie… Je suis ma vie et je dois en profiter jusqu’au bout!

Merci si vous avez pris le temps de tout lire, cet article est un peu parti dans tous les sens, mais que voulez-vous, je suis comme ça, j’aime écrire. Je vous embrasse et merci d’avoir été là depuis le début.

La vida de Lindanita·Positive attitude

Ces petits bonheurs qui rendent la vie meilleure #26

Bonjour à tous! Eh oui, ce blog était à l’abandon, mais je me refusais de le fermer ou de ne plus jamais écrire ici. Il fut un temps où j’arrivais à écrire un article par semaine, mais vers la fin de cette période, je me forçais plus qu’autre chose et l’inspiration disparaissait, ce que j’écrivais n’était plus fluide et je ne trouvais plus les mots adéquats pour m’exprimer. Puis un virus s’est invité dans le monde et je me suis mise à faire d’autres choses, vivre « la vraie vie » loin d’internet et profiter des miens. Finalement, l’envie d’écrire est revenue petit à petit mais le temps me manquait. Alors plutôt que de me mettre la pression, j’ai pris des notes à l’ancienne (comprendre dans un petit carnet) pour ne pas oublier des idées d’articles, des recettes et puis surtout, des petits bonheurs qui m’ont rendu la vie meilleure au fil de ces derniers mois.

♣ Connaître la slow life avec les enfants pendant la période de confinement que nous avons eu lors des premiers mois du covid. Nous n’avions plus vraiment d’horaires à respecter, nous ne courrions plus contre la montre pour arriver à l’école le matin. J’ai pu récupérer des heures de sommeil en retard et les enfants aussi par la même occasion (même the Husband car il a pu avoir quelques jours de télétravail).

♣ Alexander a été très bien accompagné pendant la fermeture de son école. Il recevait un pack de devoirs à faire toutes les deux semaines mais ce n’était pas énorme non plus. Pour quoi que ce soit, il pouvait appeler son professeur ou bien nous notions ses questions pour les lui envoyer par mail. Il avait accès à de nombreuses plateformes d’exercices très intéressants pour l’aider dans les acquis qu’il avait déjà (et son professeur pouvait suivre ses progrès). Il est même arrivé une fois que son professeur nous appelle un matin pour savoir si nous étions disponibles pour qu’il passe à la maison prendre des nouvelles d’Alexander. J’ai été tellement surprise par son engagement envers ses élèves car il a fait la même chose pour toute la classe (il est même venu avec son chien pour terminer cette visite avec une promenade dans la campagne à côté de chez nous)!

♣ J’adore regarder Alexander, Valentina et Tobias s’inventer des histoires et des occupations. Ils ont chacun leur façon de faire : Alexander sera plutôt enclin à dessiner des choses fantastiques à n’en plus finir (il a une sacrée imagination cet enfant!), Valentina joue à la poupée ou invente des histoires à ses playmobils et finalement Tobias est très branché construction en ce moment, que ce soit en pâte à modeler ou en lego duplo et toujours sous l’oeil attentif de son baby Yoda (depuis que je lui ai offert, c’est son meilleur ami).

♣ Cette période de confinement a uni encore plus les enfants. Ils étaient déjà très proches avant mais là, ils arrivent à se comprendre juste d’un regard. Bon, cela vaut autant pour consoler un chagrin que pour préparer une bêtise mais il vaut mieux que cela aille dans ce sens non (ils se disputent de temps en temps quand même hein, attention! « Non, c’est mon crayon! », « j’étais le premier pour me laver les dents, laisse-moi passer! »).

♣ Nos quatre jours d’évasion à Dresden cet été. Les enfants étaient aux anges et ils ont rapidement repris leurs habitudes chez notre ancienne propriétaire qui nous a offert le logement (elle n’a malheureusement pas pu être présente lors de notre visite).

♣ M’inventer coiffeuse le temps d’un dimanche en donnant une nouvelle coupe à Valentina et en me faisant une frange (j’ai vu tellement de filles passer par cette phase « frange » sur les réseaux sociaux que je savais quelles étaient les erreurs à éviter pour ne pas regretter ces coups de ciseaux faits maison!).

♣ Aller prendre un petit-déjeuner en amoureux en ville avec the Husband et flâner main dans la main avant de rentrer chercher les enfants à l’école et au jardin d’enfants (c’était tellement bizarre d’être seulement tous les deux que nous étions perdus au début!).

♣ Entrer dans une petite papeterie découverte dans une rue que je n’empruntais jamais habituellement et être fascinée devant toutes les couleurs et les textures des crayons que ce magasin proposait (j’en ai pris deux, deux qui brillent et qui glissent sur le papier telles des étoiles filantes. J’ai une imagination débordante, je sais).

♣ Avoir eu la chance d’accueillir Leia, un berger allemand, dans notre vie pendant un mois. C’était un amour de chienne, adorable avec les enfants et je suis convaincue qu’elle pensait que the Husband était un jouet géant. Nous avons dû nous en séparer à cause de ma santé car je commençais à avoir de nouveau un oeil qui « clignotait » à cause de la fatigue et du stress engendrés par son arrivée (on peut le voir sur la photo, j’ai un oeil significativement plus petit que l’autre). A vouloir faire tout au mieux pour cette boule de poils si spéciale, je me suis rendue moi-même malade. Ma neurologue m’a dit que je n’étais pas loin du burn-out et que cela n’était pas sain au vu de ma sclérose en plaques. C’est pourquoi, d’un commun accord avec les enfants et the Husband, nous avons décidé de la laisser partir dans une autre famille tout aussi aimante que la nôtre. J’ai très souvent de ses nouvelles de la part de sa nouvelle propriétaire (elle m’envoie régulièrement des photos et des vidéos. Elle grandit si vite!). Je sais qu’elle est heureuse, aimée et choyée dans sa nouvelle maison. Il m’arrive encore de pleurer son départ mais me remettant à peine de son passage, nous nous sommes vite rendus compte que c’était la meilleure chose que nous pouvions lui offrir (parenthèse pour dire qu’il n’y a pas de parenthèse comme à chaque fin de petit bonheur car tout a été dit).

♣ Vianney sort un nouvel album à la fin du mois, mais hiii! Je suis tellement fan, autant que d’Ed Sheeran alors c’est de l’amour fou vous voyez ♥ J’ai même reçu un livre de partition de Vian pour jouer ses morceaux au piano, j’ai hâte de m’y mettre (au moment où j’écris ce petit bonheur, une gentille jeune femme m’envoie un message privé sur instagram. Elle me parle d’une reprise de Vianney d’une chanson qui passait dans ma story le matin même… la coïncidence de dingue! J’aime ces petits signes de la vie).

♣ Retomber sur des dessins que j’avais fait au collège, dessins dont je suis encore super fière, même vingt ans après. Prise d’une envie, je les ai encadré et nous allons bientôt les accrocher à la maison (la question à un million est « mais où?).

♣ Avoir commencé un nouveau traitement pour ma sclérose en plaques. J’ai changé de neurologue et je me sens enfin écoutée et comprise avec toutes mes questions et tous mes doutes. Ma nouvelle neurologue est très « humaine » pour un médecin, elle prend son temps pour m’expliquer l’évolution de ma maladie, ce que je vais prendre comme traitement, que signifie telle ou telle tache sur mes irm… Bref, je l’adore! Mon traitement est assez contraignant vu que je dois me piquer trois fois par semaine (lundi, mercredi et vendredi) mais les effets indésirables sont très rares (cela dépend où je me pique en fait). Je me sens plus tranquille depuis que je l’ai commencé car je ne « joue plus avec le feu » vu que je me protège (et je ne suis pas une personne à risque non plus avec ce traitement, et ça, c’est vraiment top!).

♣ Je m’intéresse sérieusement à la lithothérapie depuis quelques mois. J’ai été fortement intriguée et influencée par Milena. Je me suis donc mise à la recherche d’un magasin qui vendaient des pierres semi-précieuses dans ma région. J’ai de la chance, il y en a un énorme, juste dans ma ville! J’y vais parfois seule ou parfois avec un, deux ou trois enfants (comme sur la photo ♥). La gérante est un amour et il y a même une boîte à trésors à la sortie du magasin pour les enfants (ils peuvent choisir une petite pochette surprise qui peut renfermer un porte-clés en forme de dragon ou bien une mini pierre semi-précieuse qu’ils s’empressent de m’offrir pour décorer le salon). Les pierres me parlent, j’en suis sûre car je me dirige directement vers les pierres qui pourront m’aider selon ce que je ressens le jour où je passe dans le magasin. Je vois comme des halos de lumière plus prononcés flotter autour de certaines pierres ou bien je sens une vibration quand je les prends dans mes mains. Et grâce à l’aide d’Ophélie, j’ai décidé de me lancer dans l’aventure des oracles (j’en ai reçu un aujourd’hui que j’attendais depuis deux semaines, je vais l’ouvrir avant de m’endormir).

♣ Arriver à lâcher prise. C’est encore très difficile pour moi car je suis très control freak. Mais, pour arriver à trouver une sérénité mentale, je dois essayer de le faire plus régulièrement. Les jouets ne sont pas rangés avant d’aller au lit? Cela peut attendre demain, ce n’est pas comme si je laissais quelque chose dans mon four allumé! Prenons cet exemple des jouets, pour que l’idée ne m’empêche pas de dormir, je suis le premier conseil de Stephanie dans son livre « karma bitch », je note dans un petit carnet (« le carnet poubelle ») à côté de mon lit que dans les prochains jours, je dois ranger les jouets (si possible avec l’aide des enfants) et je m’endors plus sereinement (autre exemple : penser à mettre les chaussures de sport dans le sac à dos de Tobias parce qu’il a gym demain et hop, c’est bon. Je n’ai même plus à me lever pour le faire le soir même. Magique non?).

♣ Regarder pour la troisième fois la série « the haunting of hill house » de netflix. Cette série nous fascine, the Husband et moi. Elle fait peur comme il faut, les dialogues sont d’une finesse et offre des messages forts et elle est terriblement bien filmée. C’est une oeuvre d’art (je ne suis pas folle vous savez!).

♣ Tout à l’heure, je vais chercher Tobias au jardin d’enfants et nous filons en ville accompagnés d’Alexander et de Valentina pour aller déjeuner en ville. Cela fait une semaine que je repoussais ça à cause du temps mais là, tout est aligné pour faire cette sortie qu’ils aiment tant (et moi aussi d’ailleurs, je ne vais pas vous le cacher).

Alors, quels ont été vos petits bonheurs qui rendent la vie meilleure ces dernières semaines? Je vous embrasse fort, prenez soin de vous.

La vida de Lindanita·Positive attitude

Ces petits bonheurs qui rendent la vie meilleure #24

audrey

Si nous faisions une pause dans notre voyage au Chili? Je n’ai pas trop le temps en ce moment pour rester plus d’une demie heure devant mon ordinateur alors je me suis dit qu’une nouvelle fournée de petits bonheurs qui rendent la vie meilleure serait une bonne idée pour ne pas que la pause jusqu’au prochain article ne soit pas trop longue. Comme je n’en ai pas écrit depuis le mois de mai, j’ai le droit de vous parler de mes petits bonheurs qui sont arrivés depuis cet été non? Allez, c’est parti!

♣ Aller à la piscine avec les enfants et voir Tobias aimer l’eau à nouveau (avant c’était presque un calvaire de lui donner un bain!).

♣ Retrouver un petit dessin sur mon oreiller avant d’aller me coucher. C’était Alexander qui voulait me faire une surprise : il réussissait enfin à faire de jolis coeurs (j’ai naturellement plastifié ce dessin pour qu’il reste éternel ♥).

♣ Manger une pizza en ville avec les enfants et les regarder s’entraider les uns les autres pour couper une part ou bien encore maintenir un morceau de salami au bout d’une fourchette pour qu’il soit dévoré au plus vite (avant, je commandais une pizza pour quatre et c’était suffisant. La dernière fois que nous y sommes allés, j’ai à peine pu goûter la croûte. C’est qu’ils sont voraces ces enfants, attention!).

♣ Sortir dans notre jardin pour aller cueillir des fraises, des cerises, des framboises, du cassis, des tomates, des concombres et des herbes aromatiques. Les enfants sont tellement fiers de dire à leurs amis qu’ils ont fait pousser des fruits et des légumes en prenant soin d’eux tous les jours (nous avons encore des framboises dans notre jardin et des tomates cerises dans notre serre!).

65072395_468653857226639_8779441104851031781_n

♣ Le concert d’Ed Sheeran auquel j’ai finalement pu assister au mois de juin après moult péripéties. Et puis cela m’a donné des idées pour écrire un article qui a été dans la dernière sélection humeurs du site hellocoton (quel dommage que ce site ait fermé) et puis cherry on the cupcake, il a aussi été repris par le Huffington Post (cela fait déjà le quatrième article. Oui, je me lance des fleurs. J’ai bien le droit quand même? Parce que ça fait drôlement du bien à l’ego tout ça! ;)).

♣ Le tennis fait parti de notre quotidien désormais. The Husband peut aller y jouer trois à quatre fois par semaine, Alexander un peu moins car la saison en extérieur est terminée. Valentina y est allée deux fois et elle reprendra au printemps. Finalement, Tobias adore aller ramasser les balles au sol pour les mettre dans un panier. Moi aussi j’y ai joué un peu en ayant the Husband comme professeur ♥ (j’avais mal partout après mais bon, c’est le jeu ma pauvre Lucette!).

♣ La transition entre le jardin d’enfants et l’école s’est bien passée pour Alexander. Il a pris de nouvelles habitudes, il fait ses devoirs avec entrain (la plupart du temps, il rechigne encore à lire, mais bon, pour tout le reste, ça va!) et il s’affirme (c’est beau de le voir grandir mais c’est aussi un crève coeur. Il en va de même pour sa soeur et son frère).

♣ Retourner à Dresden en vacances une fois de plus, pour quatre petits jours. Nous n’avions rien planifié et c’était des vacances encore plus exquises de cette façon : nous laisser être surpris par ce qui se présentait sur notre chemin était la meilleure façon de lâcher prise et de profiter de chaque moment plus intensément (j’espère que nous pourrons y retourner un peu avant Noël).

67602522_357757601790730_7743101142980471502_n.jpg

♣ Hallo Berlin! La dernière fois que nous sommes allés dans la capitale allemande, nous avions un petit garçon de moins d’un an avec nous. Il était temps d’y retourner n’est-ce pas? Nous avons profité de la visite de mes beaux-parents pour y passer quelques jours (car ce n’est pas négligeable d’avoir de l’aide quand on est en vadrouille avec trois jeunes enfants). J’y suis allée en train avec Valentina car nous n’entrions pas tous dans la voiture (et le train est gratuit pour les enfants jusqu’à six ans). C’était bizarre de nous retrouver toutes les deux pendant une journée. Nous en avons profité pour discuter, visiter et puis surtout, faire les magasins car cette petite demoiselle adore essayer de nouvelles tenues! Le lendemain, nous avons laissé Alexander et Valentina avec leurs grands-parents pour qu’ils puissent aller visiter l’aquarium pendant que the Husband, Tobias et moi avons flâné autour. J’ai été heureuse de trouver un photomaton à l’ancienne pour immortaliser ces quelques heures en amoureux (ou presque). Dites, on y retourne quand?

♣ Tobias marche enfin! Les dix séances de physiothérapie qui avaient commencé en avril ont porté leurs fruits. Du jour au lendemain, il s’est lâché et maintenant, il gambade partout (et ouvre tous les placards pour sortir tout ce qu’il trouve!).

♣ Nous avons profité de l’ouverture d’un nouveau magasin de meubles dans notre ville pour renouveler notre canapé. Il a fallu que nous repensions à l’agencement de notre salon pour optimiser au mieux l’espace. Le rendu est beaucoup plus cocooning, j’ai hâte de pouvoir en profiter pleinement lors des soirées d’hiver (et timing de fou, nous avons réussi à vendre notre ancien canapé trois jours avant de recevoir le nouveau!).

♣ Faire des muffins à huit mains (oui, rien que ça!) avec les enfants. Et vous savez quoi, c’était les meilleurs muffins du monde (ils étaient plein d’amour aussi, c’est normal!).

DSC05599-1.jpg

♣ Suivre Margot de « you make fashion » pour un blogtrip dans le Sud du Chili. Elle logeait à Puerto Varas, la ville natale de the Husband, donc je la connais bien cette ville. J’avais l’impression d’être avec elle lorsqu’elle partageait des vidéos et des photos sur instagram. Les images de son vlog sont tellement belles que j’en ai pleuré. Elle a réussi à partager avec sa communauté la beauté de la région des lacs, l’amabilité des Chiliens, et elle m’a donné envie d’y retourner vite. Il faudra cependant que nous attendions Noël 2020 mais avec son article (et celui du petit Français), j’ai de quoi préparer encore mieux notre futur séjour (surtout les restaurants haha!).

♣ Moi qui pensait avoir du mal à « survivre » aux vacances des enfants (oh ça va hein, je les aime mes enfants, c’est de l’i-ro-nie!), eh bien je suis triste depuis qu’ils sont repartis à l’école et au jardin d’enfants. Cette slow life que nous avons eu pendant ces deux semaines était un petit paradis. Aucune obligation, se lever plus tard ou bien flâner au lit pour lire, c’était vraiment agréable (il faudra que je vous parle du livre que j’ai fini pendant ces vacances d’ailleurs).

♣ Refaire du vélo! La dernière fois, c’était avant de tomber enceinte d’Alexander (une éternité quoi). J’ai même pu installer un porte-bébé derrière et Tobias était plus que surpris de me voir le promener comme ça dans le quartier (et là, rebelote, j’ai encore eu mal partout après).

« Il était une fois… la vie » est arrivé sur netflix. Ce n’est pas la nouvelle que tout le monde attendait? « La vie, la vie, la vie, la vie! ». En tout cas, moi, ça me réjouit. Je vais regarder tous les épisodes avec les enfants en leur disant : « vous voyez ça les enfants? Ca, c’est un bon dessin animé. Et il est aussi vieux que maman! » (hashtag c’était mieux avant).

Alors, quels ont été vos petits bonheurs qui rendent la vie meilleure ces dernières semaines? Je vous embrasse.

La vida de Lindanita·Positive attitude

Ces petits bonheurs qui rendent la vie meilleure #23

large

Je sais, je sais… J’ai délaissé ce blog bien trop longtemps, et maintenant, j’ai presque honte de revenir comme ça, comme si de rien n’était. Mais bon, on ne va le laisser tout seul dans un coin! Et quoi de mieux pour ce come-back de folie (oh ironie quand tu nous tiens!) que des petits bonheurs qui rendent la vie meilleure?

♣ Notre voyage en famille au Chili qui a été encore plus merveilleux que toutes mes attentes (oui, je vous en parlerais plus en détail très vite, dès que les enfants me laisseront plus de temps pour le faire).

♣ Reprendre l’avion pour ce voyage, parce que j’ai enfin pu manger chaud et voir les derniers films que je voulais voir (et accessoirement, être au dessus des nuages me fascine).

♣ Etre en maillot de bain en février lors de nos vacances au Chili parce que c’était l’été à ce moment-là et puis, revenir à l’hiver européen avec un joli teint hâlé, c’est chouette quand même (j’ai pris des coups de soleil aussi mais bon, c’est le jeune ma pauvre Lucette!).

♣ Manger toutes (ou presque toutes) les bonnes choses que j’adorais au Chili et qui me manquaient  (du poisson ultra frais, des alfajores, du manjar, d’excellents barbecues, des fruits savoureux pour ne citer qu’eux).

51453467_294350674564245_2585611352589789444_n

♣ Lire de façon beaucoup plus régulière (tiens, c’est peut-être pour ça aussi que je ne venais plus sur ce blog peut-être?). Dorénavant, j’ai toujours un livre sur ma table de chevet, dans mon sac à main ou bien qui traîne sur la table du salon. C’est tellement incroyable cette sensation d’enivrement que peut provoquer une histoire bien écrite! Si mes enfants ne me quittaient pas régulièrement des heures de sommeil, je lirais sûrement encore plus. Lors de nos vacances en famille en février, j’avais mis le roman de Manon Lecor dans ma valise et je ne l’ai pas regretté. J’avais entendu parler de ce livre sur le blog de Victoria et je l’avais aussitôt rajouté sur ma liste de livres à acheter et à lire rapidement. J’avais tellement peu de temps libre avant notre départ que je n’arrivais pas à avancer dans ma lecture alors, je l’ai glissé dans mon bagage à main au dernier moment (vous savez, on ne sait jamais). Bien m’en a pris car j’ai passé un excellent moment dans le jardin de mes beaux-parents à tourner les pages de cette petite merveille (j’ai même pris des coups de soleil tellement j’étais absorbée par l’histoire). L’histoire de Gabrielle a beaucoup résonné en moi. L’histoire m’a touchée. L’histoire m’a fait me poser énormément de questions. En lisant les dernières lignes, j’étais apaisée et j’étais triste à la fois de laisser ces personnages que j’avais suivi tout au long des pages de ce roman. Je vous conseille vivement de le lire, vraiment. Je pense que ce livre sera un des livres que je relirais régulièrement tellement je l’ai aimé (tiens, vous me conseillez quoi comme livre à lire absolument en ce moment?).

♣ Relation de cause à effet, je voyais plus souvent mes mains  (vu que c’est elles qui tiennent les livres que je lis… Wouah, révélation de fou!) alors j’ai décidé de prendre du temps régulièrement pour me faire des manucures (qu’est-ce que ça fait du bien au moral d’avoir de belles mains!).

♣ Et en parlant de mains tiens, je suis enfin en train de tester quelque chose pour arranger mes problèmes de sécheresse de peau. Non, je ne vais pas vous parler de la dernière crème hydratante à la mode. Pour moi, ce qui a fonctionné très rapidement, c’est de faire une cure de fer. Mon médecin traitant m’a dit après une prise de sang que j’étais obligée d’en prendre car mon taux d’hémoglobine était plus bas que le minimum requis. Cela provoquait de la fatigue mais aussi une difficulté à cicatriser (entre autre). Eh bien, en quelques jours, je voyais déjà la différence! Mes bouts de doigts sont déjà plus lisses, ils sont plus sensibles, et surtout, mes mains ne saignent plus alors que je n’applique plus aucune crème (j’utilise encore des gants quand je fais la vaisselle et le ménage par contre).

♣ J’ai eu pas mal de contrôles de santé ces derniers mois, des prises de sang en passant par ma vision. Je suis rassurée, ma vue n’a pas baissé (je dis ça par rapport à mes poussées de sclérose en plaques) et j’ai pu profiter d’une offre très intéressante chez mon opticien pour me faire faire une paire de solaire. Enfin! La dernière datait de quinze ans et je disais que ce n’était pas nécessaire d’en faire faire une autre… Bah si Maryse! Depuis, je les mets dès qu’il fait trop clair dehors et presque tout le temps quand je dois conduire pour avoir un confort visuel encore plus grand (et puis ça cache les cernes, si ce n’est pas merveilleux tout ça?).

60081859_140310097124780_6265730059625186405_n

♣ Mes deux nouveaux tatouages : un underboobs et un au poignet gauche. Il y en avait un de prévu et l’autre, un peu moins. J’en voulais un féminin, voire sexy, c’est pour ça que j’ai choisi de le faire sous les seins (les tatoueurs appellent ça plus communément un underboobs). Il était évident aussi que cela allait être des fleurs. Cette fois-ci, j’ai choisi des fleurs de cerisier car j’aimais beaucoup la symbolique : un tatouage de fleurs de cerisier signifiera qu’il faut profiter au maximum de la vie, les belles choses durant parfois peu longtemps. A savoir que la vie et toutes choses en elle revêtent une certaine temporalité, la vie est transformation. Et puis potterhead un jour, potterhead toujours. Sur le poignet, j’ai choisi de me faire tatouer les mots « felix felicis ». C’est le nom d’une potion sortie tout droit du monde d’Harry Potter. Felix felicis, aussi appelé chance liquide, est une potion qui procure temporairement au buveur une chance exceptionnelle. J’estime être une personne chanceuse et, les jours où j’ai un coup de mou, je regarde de nouveau mon poignet pour m’en souvenir (cela me fait le même effet qu’un élastique que je pourrais porter au poignet et que je ferais claquer. Un bon moyen de me remettre de l’ordre dans les idées).

♣ Même si ce n’est pas tous les jours,  traîner quelques minutes au jardin d’enfants après avoir déposé Alexander et Valentina pour discuter avec d’autres mamans (ça me fait travailler mon allemand aussi, c’est top!).

♣ Pouvoir observer les progrès de mes enfants au fil des jours. J’ai compris que je ne devais pas trop leur en demander, sinon, cela leur provoquait une sorte de blocage. Ils sont plus fiers de venir me raconter leurs exploits par la suite, comme un cadeau pour leur maman (et ça me fait des papillons dans le ventre de les voir grandir, même s’il m’arrive d’être mélancolique, faut pas abuser. Bientôt ils iront au lycée, ils se marieront et ils auront des enfants à leur tour. Quoi je m’affole?).

♣ Recevoir mes cadeaux de fête des mères (c’était il y a deux semaines en Allemagne) faits main et avec amour de la part de mes deux plus grands. Ils ont mis du coeur à l’ouvrage pour me faire les plus jolis dessins du monde entier (et Tobias m’a donné un collier sautoir avec deux médailles. Les prénoms de mes trois enfants sont gravés dessus et je les porte sur mon coeur. Oui c’est the Husband qui l’a acheté, peut-être, mais c’est mon bébé qui me l’a offert na!).

58689502_434745883950810_505907519318534165_n.jpg

♣ Profiter d’un vendredi soir ensoleillé pour retirer un des pulls que je portais quelques jours auparavant à cause de la fraîcheur qui avait envahi la région, préparer un apéritif dînatoire pour the Husband et moi quand les enfants étaient couchés et passer un moment à réinventer le monde (avec une bonne bouteille de vin rouge chilien, c’est tout de suite plus facile. Attention, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé!).

♣ Sortir au restaurant avec une amie connue au jardin d’enfants. Valentina me parlait toujours d’un petit Fernando qui était dans sa classe. Je me suis dit, soit ses parents allemands ont voulu donner un prénom « exotique » à leur fils, soit ils sont latinos. Au final, le papa s’appelle Daniel et est allemand et la maman s’appelle Monica et elle est vénézuélienne. J’étais sur la bonne piste vous avez vu? Nous nous voyons régulièrement pour notre plus grand plaisir (et celui de nos enfants).

♣ Avoir reçu le château de Poudlard en legos pour mes trente-trois ans. Cela m’a mis des étoiles dans les yeux comme pas possible! C’est fou les détails qui ont été pensés avec tant de finesse (j’ai dû partager ce cadeau avec the Husband et Alexander, ils n’ont pas résisté à l’appel des petites briques en plastique haha!).

« I don’t care », la nouvelle chanson d’Ed(ichou) Sheeran en duo avec Justin Bieber, on en parle? C’est une petite merveille non? Et le mois prochain à cette date-là, je serais retournée le voir en concert (vous allez en voir des extraits sur instagram, c’est moi qui vous le dis!).

Et vous alors, quels sont vos petits bonheurs qui rendent la vie meilleure? Bon week-end à vous!

Home sweet home·La vida de Lindanita·Positive attitude

Je suis une amoureuse des plantes parce que…

4+dkim+morning

En prenant soin de mes plantes le week-end dernier, je me suis dit que je n’avais encore jamais écrit d’article à leur sujet sur mon blog. Je ne suis pas une as en la matière et je débute à peine avec les boutures. Mais allez, pourquoi pas? Parce que mes plantes, c’est une extension de moi dorénavant! Au début, je voulais appeler cet article « les commandements des plants lovers » mais j’ai pensé que « je suis une amoureuse des plantes parce que… » était mieux pensé car ce qui va suivre n’engage que moi (quelques points seront saupoudrés d’une pointe d’ironie et je ne voudrais blesser personne vous comprenez).

Je suis une amoureuse des plantes parce que :

♣ Après avoir réveillé mes enfants, je « réveille » aussitôt mes plantes. Je leur dis bonjour et j’ouvre les rideaux pour qu’elles puissent recevoir leur dose de soleil chaque jour.

♣ Oui, je parle à mes plantes. Quand je m’occupe d’elles, je leur demande si elles vont bien, si elles se sentent bien en ce moment. J’avoue même que je leur dis qu’elles sont belles et je crois que ça les aide à bien pousser et s’épanouir!

♣ Je suis très unie à mes plantes et cela se voit sur elles. Si je suis fatiguée, certaines auront les feuilles tombantes sans raison et si je suis en pleine santé, d’autres me feront des nouvelles feuilles du jour au lendemain. La nature est incroyable!

♣ Il m’arrive de faire écouter de la musique à mes plantes (on dirait que je parle de mes bébés). Je ne suis pas folle vous savez!

♣ Si the Husband me propose d’aller faire du shopping en ville ou bien d’aller dans un magasin de plantes (ou bien un magasin de bricolage qui propose des plantes), ça sera le magasin de plantes, bien évidemment!

♣ Je n’achète pas souvent de nouvelles plantes plein pot (huhu, jeu de mots, vous l’avez?). Je préfère me diriger vers le stand de plantes à -50% (voire -70% même) pour essayer de leur donner une chance de se refaire une beauté à la maison, en prenant soin d’elles.

♣ Je juge (bouh, la vilaine!) les gens qui n’ont pas de plantes chez eux ou pire, qui ont des plantes en plastique (et rien qu’en plastique) chez eux. Ne me demandez pas pourquoi, mais je trouve qu’une maison sans plantes est une maison sans âme. Par exemple, j’étais émerveillée par une plante que je voyais tous les jours par la fenêtre du salon de ma voisine. Un jour, elle m’a invitée à prendre le café chez elle et là, horreur, je me suis rendue compte que c’était du plastique et qu’elle n’avait rien d’autre chez elle! Cela m’a énormément choquée et cela a expliqué beaucoup de choses sur sa personnalité.

♣ Depuis qu’ils sont tout petits, j’enseigne à mes enfants le respect des plantes et de la nature. Ayant beaucoup de plantes d’intérieur, ils font toujours attention de ne pas leur donner des coups lorsqu’ils se chamaillent. C’est quelque chose de fondamental maintenant pour eux. Une anecdote : mon aîné a expliqué à son orthophoniste (lors d’un exercice de diction) que le fils de nos voisins avait balancé son ballon de foot dans un de nos arbres du jardin. Il avait cassé une branche de notre cerisier en fleurs. Alexander a été dévasté. Quand le voisin est venu réclamer son ballon, il lui a fait la leçon : « tu dois faire attention à la nature. Maintenant cet arbre souffre à cause de ton ballon, tu n’es pas gentil! » (la réponse de la mère de l’enfant : « oh ça va, ce n’est qu’un arbre hein! On parle de la même personne citée dans le point juste au dessus. No comment…).

♣ Je connais le nom de toutes les plantes que j’ai à la maison (et je peux en nommer certaines que je n’ai pas quand nous sommes dans un magasin de plantes). Et si je sèche complètement, j’ouvre l’application Pl@ntNet qui me permet de reconnaître les plantes grâce à des photos (c’est très très utile, je vous la conseille!).

♣ Comme si je n’avais pas assez de plantes à la maison, j’inclus beaucoup de motifs fleuris dans ma garde-robe. Et puis j’ai des cartes postales avec des illustrations de plantes dans mon bureau (quand on aime, on ne compte pas!).

Et vous alors, êtes vous, vous aussi, des amoureux des plantes? Racontez-moi tout! Bon vendredi :)

La vida de Lindanita·Positive attitude

Reprendre le volant

43915022_2266459473573424_1748481846627683471_n(1).jpg

Mon permis de conduire, je l’ai depuis 2006. Ca fait un sacré moment déjà et pourtant, je n’ai pas beaucoup de kilomètres au compteur.

Retour en arrière : quand  j’étais plus jeune, je n’avais pas vraiment beaucoup d’amis. Je vivais dans un petit village dans lequel le bus ne passait pas mais je m’en fichais royalement parce que je n’éprouvais pas le besoin de sortir, je me sentais bien chez mes parents avec notre chat, mes livres et la télévision. Alors pour moi, conduire une voiture n’était d’aucune utilité. Et puis j’avais un père qui était un peu trop à cheval sur la propreté des voitures de la maison, elles devaient être tout le temps nickel. Si ma mère et moi revenions avec une voiture sale à la maison, nous devions penser à passer l’aspirateur à l’intérieur et faire les vitres si un pigeon était passé par là. C’était une raison de plus pour ne pas avoir envie de conduire. Mais mes parents m’ont quand même forcée à passer mon permis de conduire. Dans ma première auto-école, le moniteur n’était pas très net (si on peut dire les choses comme ça). Lors de mes heures de conduite, il me disait de mettre la main sur son siège, entre ses jambes et je devais me pencher en avant pour mieux voir les pédales dont il me parlait. Quelquefois, il m’emmenait conduire en pleine campagne et me disait de m’arrêter sur le bord de la route. Ce n’était pas pour faire des créneaux, des demi-tours ou des manoeuvres, non. Il avait juste envie de faire pipi! Il était donc tout naturel pour lui de le faire dans un petit fossé pendant une de mes heures de conduite. Bien sûr, il ne se lavait pas les mains ensuite et ne se gênait pas pour me toucher les mains et les avant-bras après pour m’expliquer quelque chose de très important (mais oui bien sûr). J’en étais venue à porter des manches longues en plein été pour éviter tout contact avec lui. Cet homme ne m’inspirait que du dégoût. Je n’arrivais toujours pas à conduire correctement après plus de vingt heures de conduite car je me focalisais trop sur les abus de ce moniteur douteux. Nous avons dû changer d’auto-école et là, tout s’est mieux déroulé (c’était le mari de ma prof de musique à l’époque). Il était très pédagogue et avait la blague facile, ce qui m’a permis de me détendre et avoir finalement ce petit papier rose qui en faisait rêver plus d’un.

Et puis je suis partie en séjour Erasmus en Allemagne en septembre 2006. Juste avant, durant l’été, j’étais allée plusieurs fois en boîte de nuit pour me dire que oui, ça valait vraiment le coup d’avoir ce satané permis et une voiture à disposition (la citroën AX blanche de ma mère). C’était la liberté, il fallait que j’en profite! Mais ce n’était vraiment pas moi tout ça. En Allemagne, je n’avais pas besoin de voiture, il y avait des bus et des trams partout. Ensuite, j’ai déménagé au Chili pendant trois ans. Là-bas aussi, il y avait des transports publics et quand nous avons finalement acheté une voiture, c’était toujours the Husband qui conduisait (non mais allez voir les rues de Viña del Mar et de Valparaíso. C’était soit des rues très très pentues ou bien alors accidentées. Très peu pour moi!).

Je n’ai jamais eu confiance en moi lorsque j’étais derrière un volant. Plus le temps passait et moins je touchais un volant. Conduire me faisait peur.

Quand notre famille s’est agrandie, je me déplaçais avec mes enfants à pied qu’importe le temps, en transports publics ou si cela était nécessaire, the Husband jouait au taxi. J’étais tellement traumatisée par mon expérience avec les voitures et la conduite que je ne m’imaginais pas devoir conduire à nouveau. Et puis on m’a diagnostiqué une sclérose en plaques. J’avais trop forcé sur mon corps et ma santé, je ne pouvais plus continuer comme ça. Il fallait que je me fasse une raison, je devais reprendre le volant. Cela n’a pas été facile de me faire à cette idée, croyez-moi. Mais comme j’ai un mari formidable (et têtu, mais chut, ne lui dites pas que je vous l’ai raconté!), il a cherché pendant des jours la voiture qui me conviendrait le plus, pour me sentir en sécurité et pouvoir transporter nos trois enfants sans souci. Notre choix s’est arrêté sur une golf plus automatique de Volkswagen. Elle n’est ni trop petite, ni trop grande. Et bon sang, ça change la vie une voiture automatique. Cela m’a énormément aidée pour enfin croire en moi : oui, je sais conduire et je le fais bien en plus!

Ma voiture, mon Nimbus 2000 comme j’aime l’appeler, je l’ai depuis un an. En un an, il s’en est passé des choses. Au début, j’allais seulement au jardin d’enfants déposer mes deux plus grands. C’était quelques rues plus loin, mais c’était déjà ça. Et puis je suis allée aussi à la boulangerie, au supermarché (en me garant dans une rue transversale au début, maintenant, je vais sur le parking et je me gare sur les places les plus proches de l’entrée), ensuite dans un supermarché un peu plus loin de la maison, chez le pédiatre, chez l’orthophoniste de mon aîné (qui est dans une autre ville), à la pharmacie, dans une jardinerie, même sur la quatre voies allemande, ces routes où l’on ne compte plus les excès de vitesse et les accidents. Je peux enfin emmener mes enfants faire des activités extra-scolaires, même si elles ne sont pas das le quartier. Je ne vais pas encore en plein centre-ville mais cela ne saurait tarder. Quand j’ai repris la conduite, je suis passée par plein d’émotions : la peur, la joie, l’hystérie même, la nervosité et le stress bien évidemment et finalement, le soulagement. Quand je pensais que je n’allais pas réussir à conduire sur telle ou telle route, je coupais la radio, je pensais que cela pouvait me distraire et m’entraîner vers l’échec. A présent, elle est en sourdine ou à un volume tout à fait normal. Quand je suis sur le point de faire un nouveau trajet, j’étudie la route que je vais emprunter sur google maps et je me familiarise avec le nom des rues pour être plus sûre de moi et ça m’aide énormément. La première fois que j’ai roulé à plus de 100km/h, j’ai eu si peur que je tremblais de tout mon corps et quand je suis enfin arrivée chez moi, j’avais une telle boule au ventre que j’en ai vomi (c’est d’un glamour cette histoire!). Cela ne s’est jamais reproduit par la suite parce que je me suis dit que si je l’avais fait une fois, je pouvais le refaire, je pouvais même m’améliorer si je le voulais.

Cette année de conduite m’a énormément apporté. Je me sens grandie, plus forte, plus mature, encore meilleure maman que l’année d’avant (bah oui, c’est surtout pour mes enfants que j’ai repris la conduite) et même si j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir (vous l’avez? Du chemin à parcourir, conduire, tout ça, haha! Ma blague est nulle!), je ne reviendrais jamais en arrière parce que maintenant, j’aime conduire.

La vida de Lindanita·Positive attitude

Ces petits bonheurs qui rendent la vie meilleure #22

large (1)

Bien le bonjour! Je viens de me rendre compte que je n’avais pas partagé avec vous mes derniers petits bonheurs qui rendent la vie meilleure depuis le mois de mai. Mais comment ai-je pu laisser passer autant de mois sans m’en rendre compte? Il est temps que je corrige cette erreur!

♣ Adopter le no makeup et me trouver jolie quand même (bon, quand c’est la mauvaise période du mois, je  n’en suis pas vraiment sûre hein…).

♣ Prendre un bain bouillant avec mes produits lush préférés pour me relaxer enfin (ça a fonctionné mais je n’en prends pas encore assez souvent!).

♣ Ma nouvelle coupe de cheveux qui correspond totalement à mon état d’esprit (j’ai hâte d’aller chez le coiffeur samedi pour mettre un peu de soleil dedans et retoucher ma frange et mes pointes).

♣ J’ai fait du tri dans mes placards, certaines pièces sont parties chez la croix rouge, d’autres ont été vendues et j’en ai accueilli de nouvelles achetées sur vinted ou bien trouvées dans des boutiques de seconde main (j’adore le vintage et faire de bonnes affaires!).

41718958_921020948108956_7120155554449429621_n.jpg

♣ Mes tatouages que je vous présentais ici et dont je suis totalement amoureuse (on me dit dans l’oreillette qu’il y en a un troisième de prévu au mois de janvier, mais chut!).

♣ Voir mes boutures de misère pousser, pousser et pousser (pour quelqu’un qui n’avait pas la main verte il y encore trois ans, je suis fière de moi!).

♣ J’ai pu enfin rencontrer la douce et belle Victoria aka Mango and Salt lors d’un brève passage à Amsterdam (je suis repartie avec son livre dédicacé ♥).

♣ Cet été, nous sommes allés plusieurs fois en famille à la piscine et c’était de purs moment de bonheur (surtout quand on descendait pour la vingtième fois le grand toboggan!).

40060734_235856687115543_7575786963945390080_n

♣ En parlant d’été, nous sommes retournés une nouvelle fois en vacances dans notre ville de coeur, j’ai nommé Dresden. Comme à chaque fois, nous sommes revenus avec des étoiles dans les yeux (nous avons aussi revu notre ancienne propriétaire et elle a été un amour avec nous, comme toujours).

♣ A l’heure où j’écris cet article, nous serons en route vers Francfort. Nous allons à l’ambassade de France pour déposer des demandes de passeports pour nos enfants afin de continuer à préparer nos prochaines vacances… (quoi je vous parle seulement de vacances?).

♣ … Prochaines vacances qui seront au Chili! Je n’y suis pas retournée depuis mars 2014 et j’étais enceinte de Valentina alors je n’avais pas pu en profiter comme il se doit parce que j’avais de terribles nausées. Vous pensez bien que je suis en train de faire une liste de toutes les choses que je veux manger huhu! Je partagerais au maximum avec vous sur instagram notre séjour là-bas (vous pouvez trouver mes anciennes publications instagram au Chili sous le hashtag #lindanitaenchile).

♣ Oh mais que vois-je? Ed Sheeran revient pour une nouvelle tournée européenne en 2019? J’étais au taquet pour acheter ma place dès le début de la vente et malgré le plantage incessant du site, j’ai tenu bon car il me fallait ma place, et je l’ai eu, vous pensez bien! Vivement le 23 juin 2019 (si vous aimez autant que moi Edichou, je vous conseille de me suivre sur instagram car je partagerais le concert avec vous là-bas, comme la dernière fois!).

42002432_760129784379102_1781676712036583436_n

♣ Aller au restaurant avec mes trois enfants, toute seule et sans paniquer en plus. C’était une première pour moi. Nous avons tellement aimé ça que nous avons répété l’expérience encore deux fois dans la semaine qui a suivi (et j’étais tellement contente d’entendre la serveuse dire que mes enfants étaient adorables et bien élevés. Bah oui, ils lui ont dit merci à chaque fois qu’elle nous apportait quelque chose sur la table et quand ils avaient terminé de manger, ils rangeaient leurs couverts dans leurs assiettes!).

♣ Que la saison des anniversaires à la maison commence! Il y en aura un tout les mois à partir de novembre (dans l’ordre : Valentina, Alexander et moi).

♣ Partager un mate (lire maté) avec the Husband, lovés sous un plaid devant notre série Netflix chouchou du moment, « the haunting of hill house » (elle est parfaitement interprétée et en plus, on retrouve Michiel Huisman que nous avons connu dans game of thrones avec son rôle de Daario Naharis).

♣ Et un, et deux, et trois articles! Un troisième article de mon blog a été repris sur le site du Huffington Post (c’est le début de la gloire les gars! Vous pouvez le retrouver ici).

Et vous alors, quels sont vos petits bonheurs qui rendent la vie meilleure? Bon week-end à vous!

Baby Alexander·Baby Tobias·Baby Valentina·La vida de Lindanita·Positive attitude·Viva la musica

Maman, mais pas que

37585865_2128314350774314_7115421724568453120_n.jpg

Il y a un mois, je me suis séparée pour la première fois de mes enfants pendant un jour et une nuit. Pendant à peu près vingt-quatre heure, j’ai laissé ma tribu à the Husband et j’ai vécu à 100% cette phrase que j’ai lu plus d’une centaine de fois sur les réseaux sociaux ou dans des magazines, « maman, mais pas que », sans jamais vraiment savoir ce que c’était.

Depuis 2012, j’ai enchaîné les grossesses, les accouchements et les allaitements. En six ans, trois enfants, c’est un bon rythme non? J’ai toujours été une maman poule pour me transformer en maman louve et j’essaie d’ajouter la casquette de maman cool mais elle n’est pas là très souvent puisque je n’arrête jamais. Je ne travaille pas (pour le moment) parce que nous avons décidé, the Husband et moi d’un commun accord, que j’allais m’occuper des enfants pendant que lui allait travailler. Cela ne me dérange pas du tout parce que cela me permet de ne rien louper de leurs vies qui commencent à peine. Et puis j’aurais tout le temps de travailler plus tard, quand ils iront à l’école à plein temps. Je suis donc là pour eux, jour et nuit, pour les emmener au jardin d’enfants, pour les border, leur préparer de bons petits plats, repasser leurs vêtements ou préparer leurs tenues pour le lendemain. Etant expats tous les deux avec mon mari (il vient du Chili, je viens de France et nous vivons en Allemagne pour celles et ceux qui arrivent seulement maintenant ici), nous n’avons aucune famille dans les environs pour nous aider avec les enfants. Notre famille, c’est notre bulle, jamais les uns sans les autres.

Et puis en début d’année, en surfant sur les réseaux sociaux, je suis tombée sur l’information qui a tout déclenché. le chanteur Ed Sheeran allait faire une tournée européenne et il allait passer par plusieurs villes allemandes. Comment? Mais il fallait absolument que j’y aille! Je chante à tue-tête toutes ses chansons qui passent à la radio et j’étais déjà une fan inconditionnelle de l’artiste après l’avoir découvert avec « lego house », une chanson de son premier album. Il avait invité Rupert Grint (Ron Weasley) dans son clip et en tant que potterhead, je me devais de le regarder. J’ai alors découvert un univers qui me plaisait beaucoup et depuis ce jour, il y a toujours une chanson d’Ed Sheeran dans mes playlists. Apparemment, j’avais loupé l’information de la tournée à sa sortie parce que toutes les dates étaient déjà sold out (ou presque et ce n’était pas la porte à côté). Mais je suis capricorne et tenace alors j’ai écumé internet pour trouver tous les sites de revente de tickets de concert pour finalement trouver mon bonheur sur ebay (enfin the Husband l’a trouvé pour me faire la surprise pour mon anniversaire, just in time!). En plus d’être un ticket pour le concert, ce qu’il m’offrait, c’était un moment rien qu’à moi, sans enfants (mais sans lui aussi, vu qu’il devait les garder).

Les mois passant, nous nous sommes organisés pour préparer cette date au mieux (et nos deux jours en famille à Amsterdam ensuite). C’était sans compter sur les aléas de la vie. Lorsque je suis entrée en contact avec la personne qui nous avait vendu le ticket pour pouvoir changer le nom sur mon ticket (vu qu’ils avaient tous été vendus de manière nominative), je me suis rendue compte que le concert avait été délocalisé. Euh, oui, mais bien sûr… Encore heureux, je n’avais pas encore réservé ma chambre d’hôtel! Quelques jours plus tard, j’ai su que le concert pouvait être de nouveau délocalisé (sans blague). Non mais quelle idée aussi de vouloir raser des arbres pour installer une scène et des gradins! Oh et puis si on essayait plutôt d’installer tout ça sur un endroit qui est suspecté d’avoir des bombes de le seconde guerre mondiale en dessous? Jusqu’au dernier moment, j’ai cru que le concert allait être annulé. Au final, il a été divisé en deux dates (c’est Ed qui devait être content de faire un concert en plus tiens!) et le ticket que j’avais reçu n’était plus valide. Les organisateurs avaient décidé d’imprimer de nouveau plus de 50.000 billets et de les renvoyer (bonjour les frais!). J’ai eu de la chance de tomber sur Dana, une personne honnête et adorable qui m’a réexpédié le nouveau ticket sans souci (et ouf, j’ai eu un ticket pour le même jour et non le lendemain. Si cela n’avait pas été le cas, cela aurait compromis notre voyage à Amsterdam). Je n’avais pas encore pris le train que toute cette histoire avait déjà été un grand huit émotionnel.

Le dimanche matin, j’étais prête, ma valise était bouclée, j’avais fait les dernières recommandations à the Husband pour qu’il puisse « survivre » à sa première fois en tant que papa solo et je me suis dirigée vers la gare. J’avais préparé une playlist sans aucune comptine, si je le voulais, je pouvais regarder le film « New York melody » sans être interrompue et j’allais pouvoir terminer ce livre que j’avais commencé des semaines auparavant.

36944084_639682416388824_4153853821912612864_n.jpg

Les habitudes ont la vie dure car bien qu’en étant toute seule, il m’est arrivé plus d’une fois dans la journée de tendre mon bras vers l’arrière, attendant qu’une petite main vienne se lover dans la mienne. La seule chose qui a trouvé ma main ce jour-là, c’est la poignée de ma valise. Et on en parle de ce petit coup de stress quand je cherchais mes enfants dans la foule avant de me souvenir qu’ils étaient à la maison avec leur père? J’avais l’impression d’être « nue » plus d’une fois, il me manquait quelque chose, je n’étais plus habituée à être seule autant de temps et loin de chez moi. Et puis au fil de la journée, je me suis détendue, j’ai pensé à moi (pas assez parce que je n’avais pas prévu assez de choses à manger dans mon sac alors que quand nous sortons avec les enfants, on ne finit jamais tout!), j’ai écouté des chansons oubliée dans mon ipod et j’ai lu. Qu’est-ce qu’on peut faire plein de choses quand nos enfants ne sont pas avec nous!

Mon premier train a eu du retard, je n’ai pas réussi à avoir ma correspondance ce qui m’a fait presque perdre une heure sur le planning de ma journée. Mais ce n’est pas possible, la poisse s’acharnait sur moi ou quoi? J’étais sur le point de perdre patience quand je me suis souvenue que c’était ma journée « spéciale », rien qu’à moi et ce n’était pas si grave si j’arrivais en retard au concert (je savais qu’il y avait deux premières parties de toute façon). Plus j’allais m’énerver et plus j’allais gâcher ma journée (comme quoi, apprendre à lâcher prise grâce à ses enfants, ça a du bon, même quand on est sans eux) alors je n’allais pas la gâcher pour quelque chose que je ne pouvais pas changer, même si je le voulais. Ma bonne humeur a payé puisque tout s’est bien terminé, sans aucun stress et avec le sourire. Chaque fois que je croisais le regard de quelqu’un, je recevais un sourire en retour, c’était très agréable (et même que dans le train, ma voisine m’a proposé plusieurs fois des bonbons huhu!). J’ai dû demander plusieurs fois de l’aide pour trouver mon chemin entre les travaux à la gare de correspondance ou bien les trams bondés qui avaient des horaires aléatoires à cause d’un trop plein de monde. Un sourire et tout était plus facile.

Je suis arrivée avec une bonne demie-heure d’avance au stade. J’ai été plus qu’étonnée de la facilité que j’ai eu pour rentrer… j’ai scanné moi-même mon entrée et je suis rentrée comme ça, sans révision de sac, rien! Je me serais crue à la bibliothèque (et si j’avais su ça plus tôt, j’aurais pris avec moi une bouteille d’eau d’un litre et demi!). Plutôt que d’aller faire la queue pour m’acheter quelque chose à manger, je suis allée au stand de merchandising pour me faire plaisir en m’offrant un tee-shirt et un bracelet (coucou, j’ai quinze ans!). J’ai trouvé ma place facilement, j’allais pouvoir profiter du concert car bien qu’étant dans les gradins, j’étais assez près de la scène. J’ai enfin pu souffler et appeler the Husband pour savoir comment ils allaient tous : Tobias n’avait pas voulu manger si son père lui proposait quoi que ce soit mais il ouvrait grand la bouche dès qu’Alexander s’approchait de lui avec une cuillère, Valentina avait passé la journée collée à son père, Alexander était un grand frère modèle qui disait « je fais ça comme ça, comme maman le fait d’habitude », « non papa, c’est comme ci et pas comme ça »… Et le  coucher s’était passé sans encombre. J’étais ravie d’entendre de telles nouvelles!

Anne Marie, qui faisait la première partie du concert, est une artiste incroyable. Elle m’a énormément surprise car elle avait une pêche d’enfer, elle chantait vraiment très bien et son rire était si communicatif (regardez cette vidéo, vous comprendrez!) qu’il m’était impossible de ne pas rire aux éclats avec elle! Et puis Ed Seeran est arrivé sur scène. Il a enchaîné les titres seul sur scène, accompagné de ses guitares et d’une pédale (un looper si je ne trompe pas). J’avais du mal à croire que le moment que j’attendais depuis des mois était enfin arrivé. Il n’a pas hésité à parler avec son public et à faire de nombreuses blagues pour notre plus grand plaisir. Quand il a chanté « perfect », j’entendais dans ma tête les voix de Valentina et Alexander faisant les choeurs en yaourt derrière car ils aiment cette chanson autant que moi. J’ai toujours aimé la chanson « photograph » mais en live, c’était quelque chose d’indescriptible. J’ai eu une boule au ventre et les larmes ont coulé, sans s’arrêter, pendant toute la chanson. C’est devenu ma chanson préférée du monde entier, rien que ça! Le concert s’est terminé et je suis rentrée bien tranquillement à mon hôtel. Je suis passée rapidement m’acheter de quoi me rassasier avant (oh le mega gros kebab avec des frites à presque minuit!). J’avais l’impression d’être une adolescente dans sa chambre d’étudiante! J’ai eu du mal à trouver le sommeil alors j’ai terminé mon livre avant de me coucher tout en pensant aux retrouvailles avec mes bébés (et the Husband, ne l’oublions pas!) le lendemain.

37298082_894715844069028_751858708341850112_n.jpg

A mon réveil le lendemain, j’ai pu prendre un petit-déjeuner assise et surtout, j’ai bu un café brûlant, ce qui ne m’était pas arrivé depuis des semaines. En attendant que ma famille vienne me chercher à l’hôtel, j’ai pris tout le temps que je voulais pour me maquiller pour ne pas avoir mon trait de liner de travers ou bien mon rouge à lèvres qui bave parce que je l’ai mis trop vite.

Avant cette séparation, je ne m’étais pas rendue compte de toutes ces choses que je faisais pour moi à la va-vite, un oeil fixé sur la montre pour être disponible au plus vite pour mes enfants et leurs besoins. Bien qu’Alexander, Valentina et Tobias m’aient énormément manqué, j’étais heureuse d’avoir pu profiter de cette journée loin d’eux et avoir été égoïste pour recharger mes batteries afin de m’occuper encore mieux d’eux par la suite. Etre une maman louve qui pense à elle de temps à autre, je crois que c’est la meilleure équation qui existe pour rendre toute sa famille heureuse. Ce fut une bien belle journée et je remercie le ciel de m’avoir donné la possibilité d’en avoir profité bien plus que je ne l’aurais imaginé.

 

Baby Tobias·La vida de Lindanita·My lovely series·Positive attitude·You are so beautiful

Ces petits bonheurs qui rendent la vie meilleure #21

flowers-happy-spruch-summer-Favim.com-2442037

Depuis quelque semaines déjà, j’ai peu de temps pour venir écrire ici sur le blog. Que voulez-vous, le tourbillon de la vie reprend ses droits et je passe de moins en moins de temps devant un ordinateur. Alors pour me faire pardonner, hop, une nouvelle fournée de petits bonheurs qui rendent la vie meilleure en attendant de nouveaux articles!

♣ Acheter un trampoline pour les enfants et en profiter autant qu’eux (la première fois, bon sang que ça tirait dans les mollets!).

♣ Retrouver ma copine Marion pour aller au restaurant. Nous avons pu bien discuter comme toujours et j’ai enfin pu goûter un bo bun (bon sang, qu’est-ce que c’est bon, copieux certes mais excellent!).

♣ J’ai profité de notre rendez-vous pour aller en ville avant et faire un peu les magasins. Je ne rappelais même plus la dernière fois que j’étais sortie toute seule sans enfant. J’avais 45 minutes devant moi mais j’ai réussi à trouver deux pantalons, passer chez Pandora pour choisir un cadeau grâce aux points accumulés sur ma carte de fidélité, voir les nouveautés alverde et alnatura chez dm et me ressourcer en idées déco chez dépôt. J’ai même marché deux kilomètres pour arriver à l’heure au restaurant et j’étais en avance… alors je suis rentrée dans un magasin juste à coté et j’ai craqué sur un sac Mat and Natt (j’ai dépensé bien trop de sous mais bon, il fallait bien marquer le coup non? Hashtag excuse pourrie!).

♣ Trouver enfin le temps pour prendre conseil auprès d’une vendeuse en lingerie pour m’acheter de nouveaux soutiens-gorge après trois grossesses et trois allaitements (j’ai bien trop craqué, j’en ai pris huit! Mais bon, j’en avais vraiment besoin, il y avait des soldes et je n’arrivais pas à choisir… Et c’était le retour de l’excuse pourrie!).

de424cc1acb39bf19d40157f3eb883a0

♣ La série « la casa de papel ». Je ne crois pas devoir vous expliquer pourquoi non? Cette série est juste parfaite et elle m’a réconcilié avec l’espagnol d’Espagne, moi qui suis plus habituée à l’espagnol latino (l’ost de la série est tellement bien elle aussi. « Bella cio, bella ciao ciao ciao! » ♥).

♣ Ca y est, je vais me faire tatouer! Depuis le temps que j’y pensais sans pouvoir le faire (à cause de mes grossesses et de mes allaitements), le rendez-vous est pris. On m’a conseillé un salon et coup de chance, ma tatoueuse vient d’Argentine donc je pourrais lui expliquer avec facilité ce que je veux. Nous avons bien sympathisé en plus. J’ai tellement hâte! Ce sera après l’été, le 17 septembre (je suis née un 17, j’ai connu the Husband un 17 et il m’arrive toujours des choses importantes un 17. Ce n’est pas moi qui ai proposé cette date mais ma tatoueuse. Coïncidence? Je ne crois pas).

♣ Chatter avec une de mes tantes via whatsapp et recevoir une photo d’elle en train de faire un carrot cake avec ma recette. C’est bête mais ça m’a émue et m’a rendue fière à la fois (quoi je suis sentimentale?).

♣ Samedi dernier, c’était l’eurovision et je ne sais pas vous, mais moi, plus je vieillis et plus j’aime suivre ce programme tout en lisant les commentaires sur twitter parce qu’ils sont hilarants (et c’est Netta qui vient d’Israël qui a gagné. Je suis contente, elle faisait partie de mon top 3)!

IMG_1382

♣ Ma medinilla magnifica flamenco m’a offert énormément de fleurs, plus belles les unes que les autres. Cette plante est magnifique et elle a le don de m’émerveiller par la poésie qu’elle m’inspire (la dernière s’est ouverte le weekend dernier. J’espère pouvoir en avoir autant l’année prochaine!).

♣ L’odeur du linge propre qui a séché au soleil (ça parfume la maison au passage, si ce n’est pas merveilleux!).

♣ Les promenades du dimanche en famille près de chez nous, au milieu des champs et des fleurs (on ne croise presque jamais personne, c’est fou! Nous avons alors l’impression d’être seuls au monde).

♣ Tobias est enfin passé dans sa chambre pour dormir la nuit. Cela fait tellement bizarre de ne plus entendre sa respiration quand je me réveille que j’ai le rythme cardiaque qui s’accélère juste avant de me rappeler qu’il ne dort plus dans la même pièce que nous (maintenant j’ai hâte d’aménager comme il se doit la chambre de notre bébé sourire!).

7516796336_IMG_1601

♣ The Husband m’a pris en photo il y a quelques semaines et je ne sais pas, je trouve qu’il y a quelque chose qui se dégage d’elle. Il a su capter ce que je suis devenue ces dernières années : une femme et une maman attentionnée qui prend soin de sa famille, qui aime cuisiner, qui fait attention à elle et qui est douce avec ceux qu’elle aime (oui, rien que ça mais pour une fois que j’aime une photo de moi).

♣ Avoir trouvé un maillot de bain après tous les changements qu’a connu mon corps. Je ne pensais pas que ce serait possible un jour d’être fière de mon corps malgré la peau d’orange, la cellulite et la peau du ventre qui pendouille après trois grossesses. J’ai tellement hâte de pouvoir m’en servir pour aller à la piscine avec les enfants (ou bien pour bronzer dans mon jardin).

♣ Nous avons un nouveau banc sur la terrasse. C’est the Husband qui l’a fait à partir d’une palette de manutention qu’il s’apprêtait à casser et envoyer aux encombrants. J’avoue que l’idée vient de moi mais toute la construction, c’est lui! Il a occupé presque toutes les chutes de bois que nous avions dans le garage (maintenant, nous sommes à la recherche des parfaits coussins qui iront dessus!).

♣ Apprendre que des amies sont enceintes, me réjouir pour elles et être contente de me dire que c’est fini pour moi (parce que bon, j’en ai un peu marre des couches depuis plus de cinq ans là! Et puis avec le réchauffement climatique, c’est tellement difficile d’être enceinte…).

Et vous alors, quels sont vos petits bonheurs qui rendent la vie meilleure? Bonne semaine à vous!